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Communiquer avec la clientèle handicapée

Comment ces connaissances s’appliquent-elles à vous?

Maintenant que vous avez fait un survol de la Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario et les Normes d’accessibilité pour les services à la clientèle, examinons comment ces connaissances s’appliquent à votre poste.

Voici quelques situations qui pourraient se produire dans le cadre normal d’un campus : la salle de classe, le bureau et les installations du campus. Prenez quelques minutes pour y réfléchir et penser à ce que vous feriez, compte tenu de votre rôle et de vos responsabilités.

En salle de classe

Une image vaut mille mots et la description d’une image peut être laborieuse.

Je suis un apprenant visuel et un professeur visuel. Les limites de ma dépendance aux aspects visuels me sont devenues évidentes le jour où je suis arrivé en classe avec une présentation en PowerPoint remplie d’images d’œuvres d’art célèbres.

Après quelques diapos, je me suis rendu compte qu’une étudiante dans la première rangée ne pouvait pas voir les images. Je lui avais envoyé la présentation par courriel quelque temps avant le cours, mais je n’avais pas pensé à « traduire » les images. Pour lui rendre les diapos accessibles, j’ai adopté deux mesures. J’ai dirigé l’attention des étudiants à diverses sections des images en employant des directives précises plutôt que de faire un simple geste de la main et j’ai évité de dire des choses comme : « Voyez les couleurs vibrantes! N’est-ce pas un tableau remarquable? »

J’ai aussi décrit chaque image comme si elle n’était pas à l’écran et que chaque étudiant doive plutôt se l’imaginer. Je me sentais comme le conservateur d’un musée dirigeant une visite pour des clients aveugles. Les explications ont pris plus de temps que normalement, mais j’ai fini par transmettre plus d’information à tous les étudiants que si j’avais agi autrement... grâce à l’étudiante dans la première rangée.

Au bureau

Un jour, Jacques, un étudiant inscrit au Programme de MBA pour cadres, se rend au bureau d’aide aux étudiants de l’institution. Le bureau est fier d’offrir des services de haute qualité à ses étudiants du MBA pour cadres, dont plusieurs reçoivent un appui considérable des principaux employeurs canadiens pour suivre le programme.

Jacques avait essayé de vérifier en ligne l’état de sa bourse d’études mais il n’arrivait pas à avoir accès à son compte d’étudiant. Avant de pouvoir lui donner des renseignements à ce sujet, l’agent lui demande de lire et de signer un bref formulaire de consentement. Jacques demande à l’agent de le lui lire à haute voix. L’agent pense qu’il s’agit d’une demande inhabituelle et se dit, en regardant Jacques avec attention, que si cet étudiant est aveugle, il fonctionne vraiment bien. Il hausse les épaules et lit l’énoncé et il reste tout étonné quand Jacques prend le formulaire et le signe sans hésitation à l’endroit approprié. L’adjoint donne ensuite à Jacques les renseignements nécessaires.

Plus tard, dans la salle des employés, l’adjoint mentionne son expérience à son collègue qui répond : « Je me rappelle avoir lu un texte sur différents genres de handicaps il y a quelques années. Certaines personnes ont de la difficulté à traiter l’information écrite mais n’ont aucune difficulté lorsqu’elles entendent l’information. » En pensant à son interaction avec Jacques, l’agent se sent soulagé de ne pas avoir verbalisé ses suppositions ou lui avoir posé des questions embarrassantes.

Dans les installations du campus

David, un de mes amis, a récemment été nommé doyen associé à la Faculté d’éducation de notre université. Il m’a raconté une expérience qu’il a vécue le premier jour de travail.

Pour se familiariser avec le campus, il était allé le visiter à quelques reprises avant le grand jour. Étant grand amateur de café, il avait pris le temps de remarquer l’emplacement des différents cafés sur le campus.

Voulant déguster son grand latte à la vanille préféré et un muffin avant d’entreprendre son premier jour de travail, David était arrivé tôt sur le campus, portant son meilleur complet et ses verres fumés Gucci. Le café était très occupé, comme il l’est habituellement le lundi matin. La caissière, un peu nerveuse en essayant de servir rapidement la clientèle, était en train de rédiger une note indiquant qu’il n’y avait plus de sirop à la vanille juste au moment où David se présentait au comptoir. Quand elle a eu terminé de coller l’affiche au-dessus du menu, elle s’est tournée vers David en lui demandant ce qu’il avait choisi. Quand David a répondu qu’il voulait un latte à la vanille, la caissière a éclaté de rire et en pointant vers l’affiche, a répondu : « Vous devrez choisir une autre chose » . David restait planté là sans voir la liste des autres choix.

Par hasard, Janice, une employée de la Faculté d’éducation, attendait pour se faire servir juste derrière David. Elle s’est avancée et, après s’être présentée, a informé David que la caissière venait d’apposer une affiche indiquant qu’il n’y avait plus de sirop à la vanille.

Embarrassée, la caissière a lu à haute voix la liste des autres choix et David en a choisi un pour son latte. La caissière a rempli sa commande et, après avoir mis un couvercle sur la tasse de café, l’a mis directement dans la main de David. Elle lui a ensuite indiqué que le chariot de lait et de sucre se trouvait directement à sa gauche, à quatre pieds.

David s’est retourné et a remercié Janice, lui disant qu’il la reverrait avec plaisir au bureau.


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